Comment devenir LMNP ?

LMNP

Pour ceux qui souhaitent investir dans l’immobilier, le statut de LMNP ou loueur meublé non professionnel offre de nombreux avantages. En plus de se constituer un patrimoine durable, l’investisseur pourra percevoir un revenu régulier et optimiser la rentabilité de son placement. Quelles sont les conditions d’accès ?

LMNP : c’est quoi au juste ?

Le statut LMNP s’adresse aux personnes physiques qui envisagent de mettre en location des biens meublés : maisons ou appartements, neufs ou anciens. Pour obtenir le statut LMNP, les revenus locatifs ne doivent pas dépasser 23 000 euros ou/et représentent moins de 50 % de l’ensemble des revenus annuels du foyer fiscal. Il faut cependant noter qu’il ne s’agit pas d’un régime fiscal. Donc, il n’ouvre pas droit à un avantage fiscal, comme la loi Pinel.

Pour profiter des avantages liés au statut de LMNP, le bailleur est tenu d’enregistrer ses activités au centre des impôts. Pour cela, il doit remplir le formulaire Cerfa n° 11921*05 pour faire une déclaration de début d’activité. N’hésitez pas à télécharger le formulaire directement en ligne pour gagner du temps. Ensuite, pensez à l’envoyer au Greffe du tribunal de Commerce. Après quelques jours, il recevra son numéro de SIRET et pourra commencer son activité en toute légalité. Attention ! Une fois le bien mis en location, vous disposez d’un délai de 15 jours après la signature du contrat de bail pour déclarer le statut de LMNP auprès du greffe du Tribunal de commerce dont dépend le bien immobilier mis en location. Si vous voulez bénéficier d’un conseil sur mesure sur le sujet, rendez-vous sur my-invest.immo.

Quel régime fiscal choisir ?

Avec la location meublée non professionnelle, les revenus appartiennent à la catégorie des Bénéfices Industriels et Commerciaux ou BIC. Si vous souhaitez devenir LMNP, vous avez le choix entre deux régimes d’imposition. Le régime micro-BIC s’applique d’office si vous avez une recette locative inférieure à 72 500 euros. Vous profitez d’un abattement de 50 %. Ce qui signifie que seule la moitié de vos revenus sont imposables. Si l’on compare avec la location nue, cette solution est beaucoup plus avantageuse, car l’abattement est limité à 30 %. En revanche, le bailleur n’a pas le droit de déduire les charges.

Lorsque les revenus sont supérieurs à 72 500 euros ou sur simple demande du bailler, on bascule automatiquement vers le régime réel. Dans ce cas, les dépenses liées à l’entretien et au bon fonctionnement du bien, les frais d’acquisition, les intérêts des emprunts et bien d’autres encore sont déductibles du revenu. Même l’amortissement des biens immobiliers et immobiliers sont concernés. En tout cas, le micro-bic est très simple. Mais le régime réel est beaucoup plus intéressant puisque dans certains cas, il est possible que le total des charges dépasse l’abattement forfaitaire de 50 %.

Comment optimiser la rentabilité de ses projets immobiliers ?

Pour ceux qui n’ont aucune connaissance dans le secteur de l’immobilier, l’accompagnement d’un expert dans ce domaine s’avère indispensable. En effet, un professionnel sera en mesure de vous fournir des solutions personnalisées et en adéquation avec vos besoins et votre budget. Il vous fera profiter de son expertise immobilière et fiscale et vous accompagnera dès la recherche du logement jusqu’à la signature du contrat de bail. Bref, sa présence permettra de faciliter toutes les étapes du projet.

Certains prestataires proposent des services au-delà de la recherche immobilière. Ils peuvent également vous aider à trouver un moyen de financement et à bénéficier des meilleures conditions bancaires, trouver des locataires et assurer la gestion locative du bien. Toutefois, tous ne se valent pas. L’e-réputation, l’expérience et le sens de l’écoute sont autant des critères qu’il faudrait prendre en compte pour dénicher la perle rare. Il faut aussi être attentif aux différents services proposés. Ces détails peuvent faire toute la différence.

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